jeudi 15 octobre 2009

Les joujoux de big brother (de Haarp à Echelon)

Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, un retour sur deux technologies employées par certains gouvernements, aux implications pas ou peu connu du grand publique : HAARP et ECHELON.

Première partie :
H.A.A.R.P.
(pour High Frequency Active Auroral Research Program).


Selon le site web dédié à ce programme , cette installation a pour objectif d'étudier les propriétés de l'ionosphère. Plus particulièrement, elle permet d'étudier comment les perturbations de cette couche de la haute atmosphère par les orages magnétiques affectent les communications radio mondiales, les systèmes de navigation par satellite ainsi que les réseaux de transport d'électricité sur de longues distances.

Avec ces installations, les chercheurs « tentent aussi de produire de petits changements temporaires sur une région limitée, directement au-dessus du site d'investigation, qui, en aucun cas, ne peut être comparable aux phénomènes globaux provoqués par les perturbations solaires. Les instruments, d'une sensibilité extraordinaire, installés à l'observatoire HAARP permettent de faire des corrélations détaillées à partir des effets limités ainsi produits, permettant une meilleure compréhension de la façon dont l'ionosphère répond à une grande variété de phénomènes naturels.»

On ne parle généralement que de l'installation du gouvernement US, en Alaska. il existe cependant d'autre installation faisant le même type d'expérimentation.
HAARP est le 3e site de recherche ionosphérique des États-Unis, les autres étant dans les environs de l'observatoire d'Arecibo à Porto Rico, et proche de Fairbanks en Alaska, la station HIPAS. La station de recherche Européenne EISCAT avec une puissance de 1000 MW (ERP) est située près de Tromsø, en Norvège. Une station similaire se trouve en Russie près de Nijni Novgorod, avec une puissance de 190 MW, il s'agit de la station Sura. La carte (2007), montre les dispositifs en cours d'élaboration.

C'est en 1995 que la polémique arrive, avec le livre Les anges ne jouent pas de cette HAARP. Sur la base des travaux et brets d'Eastlund, d'autres scientifiques, chercheurs, journalistes et militants écologistes se sont engagés dans un véritable jeu de détective avec l'armée américaine afin de déterminer d'autres aspects non avoués par l'Air Force et la Navy du projet "HAARP". parmi ceux-ci, le Dr Rosalie Bertell, une scientifique de haut niveau qui, naguère, avait été désignée comme expert par l'administration Reagan pour étudier les effets du projet d'armements "Star Wars". Elle est aujourd'hui consultante poru le Parlement européen sur "Haarp". Ou encore le Dr Nick Begich, un écologiste convaincu et jeanne manning , une journaliste indépendante qui s'est spécialisée dans les recherches sur les énergies dites "non conventionnelles" qui sont co-auteurs du livre cité plus haut. le fruit de leur enquête a été corroborée par d'autres scientifiques comme le Pr Zielinski, un physicien allement spécialisé dans l'electrodynamique quantique ou le chimiste américain richard Williams.

En 1999, un rapport de la sous-commission sécurité et désarmement du Parlement Européen mentionne l'usage du système HAARP comme un système d'armement modifiant le climat manipulant des énergies gigantesques et pouvant avoir des conséquences terribles ; extraits :
"considérant que la recherche militaire porte actuellement sur la manipulation de l'environnement à des fins militaires, et ce en dépit des conventions existantes; c'est le cas, par exemple du système HAARP basé en Alaska,"

"Considère que le projet HAARP en raison de son impact général sur l'environnement, pose des problèmes globaux et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organe international
indépendant avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d'essais: déplore que le gouvernement des Etats-Unis ait à maintes reprise refusé d'envoyer un représentant pour apporter un témoignagne sur les risques que comporte pour l'environnement et la population du projet HAARP financé actuellement en Alaska, durant l'audition publique ou a l'occasion d'une réunion subséquente de sa commission compétente;"
"Demande en particulier que soit établi un accord international visant à interdire au niveau global tout projet de recherche et de développement , tant militaire que civil, qui cherche à appliquer la connaissance des processus du fonctionnement du cerveau humain dans les domaines chimique, électrique, des ondes sonores ou autres développement d'armes, ce qui pourrait ouvrir la porte a toute forme de manipulation de l'homme ; un tel accord devrait également interdire toute possibilité d'utilisation réelle ou potentielle de tels systemes."
"HAARP peut avoir de multiples applications. La manipulation des particularités électriques de l'atmosphère permet de contrôler des énergies gigantesques. Utilisée à des fins militaires contre un ennemi, cette technique peut
avoir des conséquences terribles. HAARP permet d'envoyer à un endroit déterminé des millions de fois plus d'énergie que tout autre émetteur traditionnel. L'énergie peut aussi être dirigée contre un objectif mobile, notamment contre des missiles ennemis. Le projet améliore la communication avec les sous-marins et permet de manipuler les conditions météorologiques mondiales. Mais l'inverse, perturber les communications, est également possible. En manipulant l'ionosphère, on peut bloquer la communication globale tout en conservant ses propres possibilités de communications. La radiographie de la terre sur une profondeur de plusieurs kilomètres (tomographie terrestre pénétrante) à la fin de découvrir les champs de pétrole et de gaz, mais aussi les équipements militaires sous-terrains, et le radar transhorizon qui identifie des objects à grande distance au-delà de la ligne d'horizon sont d'autres applications du système HAARP."

"En vertu du traité sur l'Antarctique, l'Antarctique ne peut être utilisée qu'à des fins pacifiques, ce qui signifie que HAARP enfreint le droit international."
On ne peut plus parler ici d'affabulation, mais de doute réelle de la part du parlement européen, sur les implications possibles d'un tel programme.

Pour mieux comprendre Haarp, je vous propose de visionner le documentaire des "archives oubliés" sur ce thème.

On parle de Haarp sur Itélé :






Seconde partie :
Program ECHELON

Echelon a, quand a lui, défrayé la chronique en 1999 et 2000 : il s'agit d'un système d'écoute anglo-saxon (USA, Angleterre, Nouvelle Zélande, ...) mis en place lors de la guerre froide pour intercepter les télécommunications mondiales.

A la fin de la guerre froide, ses concepteurs ont commencé à l'utiliser à des fins d'espionnage industriel contre ... leurs alliés.

Le Parlement européen, Commission temporaire sur le système d'interception ECHELON, projet de rapport final (18 mai 2001) indique :


"Le système désigné sous le nom de code "ECHELON", se distingue des autres systèmes de renseignement par le fait qu'il présente deux caractéristiques lui conférant un niveau de qualité tout particulier.

La première qu'il est réputé avoir, c'est la capacité d'exercer une surveillance pour ainsi dire totale. Par l'intermédiaire surtout de stations de réception satellitaire et de satellites–espions, toute communication d'une personne transportée sur n'importe quel support – téléphone, téléscripteur, réseau Internet ou courrier électronique – peut être interceptée aux fins de prendre connaissance de son contenu.

La deuxième, c'est que le système "ECHELON" exerce ses activités à l'échelle planétaire grâce à la coopération de plusieurs États (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande)

"Questions sans réponse
Le gouvernement américain n'a pas autorisé les entretiens que les membres de la commission souhaitaient avoir avec le Centre. Deux questions qui suscitent des doutes n'ont donc pu être tirées au clair:

a) la commission dispose de documents qui semblent établir une participation de la
CIA aux activités du Centre,

b) parmi les informations qu'il fournit sur Internet, le Centre indique qu'il rassemble
les ressources de 19 "government agencies" des États-Unis. Par ailleurs, il n'est fait
état que de 14 organismes. Pourquoi les noms de 5 de ceux-ci ne peuvent-ils être rendus publics?
"La plupart du temps, les stations d'interception sont gérées officiellement par des militaires, qui prennent également en charge l'aspect technique de l'interception. Ainsi, dans le cas de la NSA, par exemple, c'est le Naval Security Group (NAVSECGRU) ou l'Air Intelligence Agency des forces aériennes américaines (AIA) qui assure le fonctionnement des stations. Dans les stations britanniques, c'est la Royal Airforce qui gère les installations pour le compte du service de renseignement britannique (GCHQ). Ces dispositions garantissent un contrôle militaire strict de l'installation, tout en permettant de camoufler les activités."
En août 1988, un article du journaliste britannique Duncan Campbell donne des détails du projet P415 (Echelon) : un système de surveillance électronique global qui vise les communications civiles.
Des travaux menés par un néo-zélandais Nicky Hager (Secret Power, Hager, 1996) fournissent des détails extrêmement précis sur Echelon, notamment un fonctionnement à base de mots-clés.
On y découvre alors beaucoup de centres d'intérêts qui n'ont pas forcément attrait à la sécurité.
Une deuxième liste est révélée en 1998 par Guy Fawkes. Plus de complément sur CE SITE .


et enfin un documentaire pour conclure sur ECHELON

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